Alors que la montée de l’extrémisme inquiète de plus en plus les autorités canadiennes, des chercheurs de l’Université Concordia se sont attardés aux façons de prévenir ou d’enrayer le recrutement au sein de «groupes sectaires», ainsi que les façons d’en sortir. Leur conclusion: le respect et l’empathie sont essentiels pour y arriver, même face à des propos haineux.
«On vit dans une ère où c’est de plus en plus difficile de briser les murs qui existent entre nos chambres d’écho, nos silos, explique à Métro l’un des auteurs de l’étude, Vivek Venkatesh. Si on entend une opinion qui résonne avec la nôtre, on s’ouvre naturellement. Mais on ne prend plus le temps de réfléchir à l’aspect humaniste qui amène des gens à adopter une idéologique extrémiste ou différente.»
Crédit photo: Journal Métro