Justine Castonguay-Payant, doctorante en sciences de l’éducation à l’Université de Montréal et membre du Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation (CEFIR), ainsi que Martin Geoffroy, directeur du CEFIR et professeur de sociologie au Cégep Édouard-Montpetit, viennent de publier un rapport de recherche intitulé «Radicalisation, sujets sensibles et coconstructions des savoirs: une recension des écrits». Ce rapport explore les principales recherches portant sur les manières d’aborder les sujets sensibles, en particulier la radicalisation, dans l’enseignement collégial. Cette question est au cœur des réflexions des milieux de l’éducation face à des enjeux qui peuvent toucher autant les étudiant·e·s que les enseignant·e·s.
Le rapport aborde également la question de la coconstruction des savoirs, dans la mesure où la recherche et la formation en milieu collégial est en grande partie une recherche appliquée réalisée en étroite collaboration avec des partenaires de tous horizons ainsi qu’avec les membres des communautés étudiées.
Le document a été produit dans le cadre du projet de recherche et de prévention «L’extrême-droite au Québec : acteurs, idéologies et prévention», financé par le Fonds pour la résilience communautaire de Sécurité publique Canada. Ce projet d’une durée de trois ans (2019-2022) a pour but de comprendre l’évolution récente de l’extrême-droite québécoise, les facteurs qui conduisent à l’engagement en son sein ainsi qu’à développer des outils pour que les partenaires du CEFIR (services de police, milieux d’enseignement, partenaires communautaires) disposent de guides pour comprendre et prévenir l’extrémisme de droite. Le présent rapport pose les bases pour mettre en place cette phase de développement d’outils en coconstruction avec les partenaires.
Crédit photo : CEFIR