Radicalisation et extrémismes violents : ce que dit et fait la science au Québec

Ghayda Hassan et David Morin, co-titulaires de la Chaire UNESCO-PREV, ont rédigé une lettre ouverte dans le journal La Presse en réponse à un texte de Gérard Bouchard publié le 26 septembre 2020. 

Dans ce texte,  Gérard Bouchard s’inquiète, à juste titre, de la montée de la radicalisation violente et de l’érosion démocratique. Voici un extrait de la réponse de Mme Hassan et de M. Morin dans laquelle les deux expert·e·s dressent le portrait de la connaissance actuelle en matière de radicalisation :

«L’expertise scientifique sur la radicalisation au Québec s’est enrichie ces dernières années et se structure autour de plusieurs pôles au rayonnement national et international : la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents (UNESCO-PREV) qui a pris le relais de l’Observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violents, l’équipe de Recherche et d’action sur les polarisations sociales (RAPS), le Réseau des praticiens canadiens en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (RPC-PREV), le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence, le Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation, le Réseau canadien de recherche sur le terrorisme, la sécurité et la société, PLURADICAL et d’autres. À cela s’ajoutent des équipes de recherche dont le mandat central n’est pas la radicalisation, mais qui étudient des aspects du phénomène (racisme, religion, médias, etc.).»

Les deux professeur·e·s ajoutent qu’il reste beaucoup de faire malgré les progrès accomplis et que le Québec est la province disposant du plus grand nombre de programmes de prévention et d’intervention au pays. 

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Crédit photo : La Presse