Le Professeur Sami Aoun reçoit deux distinctions

Le professeur émérite Sami Aoun, directeur scientifique de notre Chaire, est sans conteste une figure importante de l’Université de Sherbrooke et dont le passage a marqué l’École de politique appliquée de la Faculté des lettres et sciences humaines. Malgré son départ pour la retraite en 2020, cela ne l’empêche pas de s’illustrer comme ambassadeur hors pair et de se voir remettre non pas une, mais bien deux distinctions importantes simultanément!

Le 21 novembre dernier, le Lieutenant-gouverneur du Québec, l’honorable J. Michel Doyon a remis une distinction honorifique au Pr Aoun en hommage à sa distinction comme professeur émérite et en reconnaissance de ses accomplissements exceptionnels, de son engagement bénévole et de son influence positive au sein de la société québécoise et de la communauté libanaise.

Le professeur émérite a également reçu de l’Évêque de l’Éparchie maronite du Canada, Paul-Marwan Tabet, la Croix de Saint-Maron. Cette distinction est la plus haute décoration du patriarcat catholique maronite décernée par le Cardinal Bechara Boutros al-Rai. Rappelons que le Pr Aoun est cofondateur de deux instances de dialogue au sein de l’Éparchie Saint-Maron et membre du comité de dialogue œcuménique, interculturel et interreligieux entre les Églises d’Orient et les instances musulmanes

Une allocution de reconnaissance au Pr Aoun au nom du Gouvernement fédéral du Canada a été prononcée par M. Angelo Iacono, député fédéral d’Alfred-Pellan. M. Iacono s’est permis de souligner les réalisations professionnelles et personnelles du Pr Aoun ainsi que son humilité légendaire et sa grandeur humaine.

Le Pr Aoun vient de publier son dernier ouvrage Penser la citoyenneté : laïcité, pluralisme et islam (2021) aux éditions Médiapaul. Il livre une réflexion aboutie à la fois respectueuse et exempte de com­plai­sance sur les deux crises qui ébran­lent actuellement l’Occident et qui se nour­ris­sent l’une l’autre : la crise de la démoc­ra­tie, frag­ilisée par l’expansion des régimes autori­taires et du pop­ulisme et la crise de l’islam, instru­men­tal­isé par sa frange idéologique violente.

Article par Université de Sherbrooke

Crédit photo: Université de Sherbrooke