Un groupe de chercheurs canadiens, comprenant des membres du CEAP et des collaborateurs du Projet Someone, a récemment publié une étude canadienne qui explore l’association entre les facteurs de risque propres à une pandémie et la santé mentale des populations minoritaires.
Les chercheurs de l’étude intitulée « Ethno-cultural disparities in mental health during the COVID-19 pandemic: a cross-sectional study on the impact of exposure to the virus and COVID-19-related discrimination and stigma on mental health across ethno-cultural groups in Quebec (Canada) » [Disparités ethnoculturelles en santé mentale pendant la pandémie de COVID-19 : une étude transversale sur l’impact de l’exposition au virus et de la discrimination et de la stigmatisation liées à la COVID-19 sur la santé mentale dans les groupes ethnoculturels au Québec (Canada)] par Diana Miconi, Zhi Yin Li, Rochelle L. Frounfelker, Tara Santavicca, Jude Mary Cénat, le co-titulaire de la Chaire UNESCO-PREV Vivek Venkatesh et Cécile Rousseau ont examiné les inégalités socioculturelles en santé mentale liées à la COVID-19 dans le contexte canadien.
Les résultats suggèrent que « des facteurs de risque associés à la COVID-19, y compris l’exposition, la discrimination et la stigmatisation, représentent un danger pour la santé mentale », en particulier « chez la communauté noire ». De plus, les chercheurs ont signalé « un besoin urgent pour les autorités de la santé publique et les professionnels de la santé de plaider contre la discrimination des minorités racialisées et de veiller à ce que les services de santé mentale soient accessibles et respectueux des différences culturelles pendant et après la pandémie ».
Une récente subvention de l’Initiative interdisciplinaire de McGill en infection et immunité (MI4) a financé l’étude.
Vous pouvez lire ou télécharger l’étude en libre accès (en anglais seulement) ici.