La radicalisation ne mène pas nécessairement à l’extrémisme violent. Les extrémistes commettant des gestes violents se caractérisent généralement par une histoire personnelle difficile, voire de discrimination réelle ou perçue, les concernant eux-mêmes ou le groupe auquel ils s’identifient.
Cette histoire se trouve parfois réinterprétée sur la base de l’idéologie nouvelle, revêtant souvent la forme d’une théorie absolue du complot. Des groupes ou des individus extrémistes instrumentalisent ces sentiments bouleversants, à travers les médias sociaux, en ligne et hors ligne. Ils cherchent à atteindre les personnes vulnérables, en particulier des jeunes gens poursuivant une recherche de sens, d’identité et d’appartenance. Ces jeunes développent un rapport souvent hostile envers les médias de masse dans lesquels ils perdent confiance.
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