Une Chaire UNESCO lance un cours en ligne visant à contrer la montée de l’extrémisme violent et des discours de haine

Le monde traverse une crise sans précédent en raison de la pandémie de COVID-19. Alors que les initiatives et les actions de solidarité et de dialogue se multiplient, les messages de haine et d’intolérance se propagent aussi. Les fausses nouvelles et la désinformation sont utilisées pour cibler des personnes, des communautés, des pays et des institutions de recherche. Pour aider à faire face à ces enjeux, la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (Canada) lance un cours en ligne ouvert et massif (CLOM), «De la haine à l’espoir : construire la compréhension et la résilience».

COVID-19 : les conspirations gagnent du terrain, selon un sondage

Les jeunes sont plus portés à croire aux complots, ainsi que les Canadiens habitant à l’extérieur du Québec. Près d’un Canadien sur dix croit aux théories du complot entourant la pandémie de COVID-19, selon les résultats préliminaires d’une recherche menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke. De plus, l’adhésion aux conspirations semble liée à des facteurs de stress psychosociaux.

La COVID-19 provoque une crise mondiale de l’éducation

Les répercussions foudroyantes de la pandémie de COVID-19 sont aussi graves que diversifiées. Elles touchent à tout : l’économie, les systèmes de santé, les normes sociales… Et aucune région du globe n’est épargnée. Certaines des incidences les plus importantes touchent le milieu de l’éducation. Voici comment s’organise la riposte – et quelques recommandations de ressources en ligne.

Pandémie de fausses nouvelles

L’incertitude et la peur sont des terreaux fertiles pour l’imagination. Face à la crise, les théories du complot et les fausses nouvelles abondent sur la Toile. Et leur popularité augmente en flèche. Faut-il s’inquiéter d’une pandémie d’infos toxiques?

La désinformation qui tue

« Nous ne combattons pas seulement une épidémie, nous luttons aussi contre une infodémie. Les informations fausses se propagent plus vite et plus facilement que ce virus, et elles sont tout aussi dangereuses. » C’est ce que déclarait le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé à la mi-février. Le phénomène n’est évidemment pas nouveau. Mais ce qui frappe, c’est sa fulgurance, remarque Marie-Ève Carignan, professeure au département de communication de l’Université de Sherbrooke.