Une nouvelle recherche tire profit de l’expérience d’anciens extrémistes afin de mieux comprendre les processus de radicalisation. Pendant des années, les autorités canadiennes ont sous-estimé le danger que représente l’extrémisme d’extrême droite. Cependant, de plus en plus, elles prennent l’enjeu au sérieux.
Le Canada a grimpé de plusieurs positions dans le classement des plus récentes éditions de l’Index de terrorisme global, un constat expliqué par un pic d’actes de violence d’extrême droite mortels, tels que la fusillade dans une mosquée de Québec en 2017 et l’attentat au camion-bélier qui a eu lieu à Toronto en 2018.
L’an dernier, la direction du Service canadien du renseignement de sécurité disait être préoccupée par la violence issue de mouvements d’extrême droite et de suprémacistes blancs, en plus de ses inquiétudes face au terrorisme islamiste. Les gouvernements du pays investissent des sommes d’argent de plus en en plus élevé dans les programmes de recherche et de prévention. Au contraire d’autres pays qui font face à la même situation, le Canada a jusqu’ici fait peu d’efforts pour tirer profit de l’expérience d’anciens extrémistes de droite afin d’avoir une meilleure compréhension quant aux moyens de prévenir et de contrer la radicalisation.
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