BANQUE D'EXPERT·E·S
CHOQUET, Sabine — Ph. D.
Professeure associée à l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM-UQÀM), Sabine Choquet est chercheuse en anthropologie politique ainsi que chercheuse et secrétaire générale du Centre d’Études des Radicalisations et de leurs Traitements (CERT) de l’Université Paris-Diderot. Détentrice d’un doctorat de la Sorbonne et d’un Ph. D. en sciences humaines et sociales de l’Université Laval et d’une Habilitation à diriger des recherches en anthropologie de l’Université de Fribourg, Mme Choquet concentre ses recherche sur les droits des minorités, les politiques de gestion de la diversité culturelle, linguistique et religieuse, les identités collectives, les processus de radicalisations et les politiques de prévention de l’extrémisme violent. Ses terrains d’étude sont le Canada, la Suisse, l’Europe, la Malaisie et le Liban. Mme Choquet est récipiendaire de plusieurs prix de recherche internationaux, dont le premier prix du livre politique de l’année 2012 (Fondation Jean-Charles-Bonenfant), ainsi que de nombreuses bourses d’excellence, dont la bourse Marie Curie pour chercheur confirmé. Elle est notamment l’auteure des ouvrages Unis par la diversité – Ces pays forgés par leurs différences (2018) et Identité nationale et multiculturalisme : deux notions antagonistes ? (2015). Il y a deux ans, elle a fondé un consortium international sur l’évaluation des dispositifs de prévention de la radicalisation. Elle s’y implique encore aujourd’hui. Mme Choquet est membre associée de la Chaire UNESCO-PREV.
COOLSAET, Rik — Ph. D.
Rik Coolsaet est Professeur ordinaire émérite à l’Université de Gand (Belgique). Il y dirigea, de 2006 à 2014, le Département de Sciences politiques de la Faculté des Sciences politiques et sociales. Il est Senior Associate Fellow à EGMONT-Institut Royal des Relations internationales. De 1988 et 1995, il a été successivement Chef de Cabinet adjoint du ministre belge de la Défense nationale et du ministre des Affaires étrangères. Il fut directeur du programme Sécurité & Gouvernance mondiale à EGMONT-Institut Royal des Relations internationales à Bruxelles. Depuis 2003, il a conduit et coordonné des recherches sur la radicalisation et le terrorisme. Il a fait partie de la Commission d’Experts sur la Radicalisation Violente de la Commission européenne (établie en 2006) et ensuite du European Network of Experts on Radicalisation (ENER). Ses recherches récentes portent sur les combattant·e·s étrangers, les aléas du concept de radicalisation et l’extrémisme d’ultradroite.
COULIDIATI-KIELEM, Justine — Ph. D.
Enseignante-chercheuse à l’UFR sciences économiques et de gestion de l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou – Burkina Faso, la Dr Coulidiati est la première Coordinatrice régionale de la Plateforme des Femmes du G5 Sahel, membre de l’ONG Leaders Pour la Paix ainsi que membre fondatrice de African Women in Mathematics (AWM). Elle est présidente fondatrice du Groupe d’actions pour la Promotion, l’Éducation et la Formation de la Femme et de la Jeune fille (GAPEF), qui lutte pour les droits des femmes et des jeunes filles et pour accroitre la contribution essentielle des femmes à la paix. Dans le cadre de la crise communautaire sanglante de Yirgou, avec les jeunes et les femmes leaders, elle a conduit avec succès le dialogue social pour le pardon et la réconciliation auprès des communautés en conflit. Elle a mené plusieurs travaux et plaidoyers auprès des Nations Unies et des hautes personnalités internationales, sous-régionales et des pays du G5S dans le but d’accroître l’implication des femmes dans la résolution des conflits et à la consolidation de la paix. Mme Coulidiati-Kielem est membre associée de la Chaire UNESCO-PREV.
DJOUADI, Chafiaa — Ph. D.
Architecte et urbaniste, en plus d’être docteure en géographie humaine, Chafiaa Djouadi est chercheuse et manager de projets européens en prévention de la radicalisation menant à la violence à l’Unité mixte de recherche EFTS. Plus précisément, elle œuvre au sein de l’équipe « Radicalités et régulations » de la Maison des Sciences de l’Homme de Toulouse CNRS. Possédant une expertise en politiques publiques et en développement durable, elle a travaillé pour des gouvernements et des organisations internationales (PNUD, UNICEF, BADEA, UA, etc.) afin de promouvoir le développement pour une Afrique pacifiée et sans violence. Elle est ambassadrice de la paix pour la Commission paix et sécurité de l’Union africaine (résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU) et intervient comme médiatrice dans la diplomatie préventive et la résolution des conflits. Mme Djouadi est observatrice des élections dans de nombreux pays africains avec pour mission spécifique d’analyser l’engagement des femmes dans la vie politique et dans la promotion de la paix. Mme Djouadi est membre associée de la Chaire UNESCO-PREV.
DUCOL, Benjamin
Benjamin Ducol est directeur général adjoint au développement stratégique et scientifique au Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRMV) à Montréal. Titulaire d’un doctorat en science politique de l’Université Laval, il a été stagiaire postdoctoral au Centre international de criminologie comparée (CICC). Il est également professeur associé à l’École de criminologie de l’Université de Montréal, ainsi qu’au département de communication sociale et publique de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). Ses travaux de recherche portent sur les radicalités militantes liées au djihadisme, les processus de radicalisation à l’ère du numérique, les enjeux de prévention de la radicalisation menant à la violence et les mobilisations de victimes du terrorisme. Il est affilié au réseau Canadian Network for Research on Terrorism, Security and Society (TSAS), au Centre international de criminologie comparée (CICC), à l’Agence nationale de recherche – Violences et radicalités militantes (ANR VIORAMIL) en France (VIORAMIL) et au International Panel on Exiting Violence (IPEV). M. Ducol est membre associé de la Chaire UNESCO-PREV.
DURAIAPPAH, Anantha — Ph. D.
Le Dr Anantha Duraiappah est le premier directeur de l’Institut Mahatma Gandhi d’éducation pour la paix et le développement durable de l’UNESCO (MGIEP), basé à New Delhi, en Inde, depuis 2014. Pionnier de la science et de la politique, avec plus de 35 ans d’expérience, il joue aujourd’hui un rôle clé dans le positionnement du MGIEP en tant qu’institut de recherche scientifique de premier plan sur l’éducation pour la paix, le développement durable et la citoyenneté mondiale. Il dirige les activités uniques de l’institut en matière d’application de l’apprentissage social et émotionnel à la prévention de l’extrémisme violent. Pour ce faire, il produit des rapports de recherche dirigés par des jeunes, des cours numériques en ligne uniques et des activités de renforcement des capacités, des dialogues intergénérationnels débouchant sur des notes d’orientation et l’utilisation innovante de jeux numériques pour la consolidation de la paix. En outre, le Dr Duraiappah est membre de l’Académie mondiale des arts et des sciences (WAAS), membre de l’Académie mondiale des sciences (TWAS), professeur invité à l’Institut urbain de l’Université de Kyushu, au Japon, et coprésident de l’évaluation de l’International Science and Evidence based Education (ISEE), qui contribue à repenser l’avenir de l’éducation pour l’épanouissement humain.
EKSTRÖM, Anna
Anna Ekström est une experte des questions relatives à l’extrémisme et à la protection des travailleurs de première ligne. Elle est affiliée à l’Institut pour les études futures en Suède, et est la responsable suédoise du projet Evaluation support for countering extremism on a local level avec le Dr Savoia à l’École de santé publique T.H. Chan de Harvard et coordonne le projet de recherche Violent threats and security avec des collègues en Suède et au Canada dans le but d’établir un réseau de chercheurs sur le lien entre l’extrémisme violent et la criminalité. En outre, elle est conseillère auprès de la police nationale suédoise en matière de crimes violents et effectue des recherches et donne des conseils sur les questions relatives à la protection du personnel et aux influences illicites. Mme Ekström a une longue expérience du travail avec les autorités policières et de la gestion de crise, ainsi qu’en tant que conseillère auprès du coordinateur national suédois pour la sauvegarde de la démocratie contre l’extrémisme violent.
EL-HAGE, Habib — Ph. D.
Directeur de l’Institut de recherche sur l’intégration professionnelle des immigrants (IRIPI), Habib El-Hage est praticien et chercheur dans le domaine des relations interculturelles. Détenteur d’un doctorat en sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), M. El‐Hage s’intéresse aux pratiques de prévention, d’intervention et de médiation dans les entreprises et les institutions publiques. Il est chercheur associé au Centre de recherche sur l’immigration, l’ethnicité et la citoyenneté (CRIEC) et membre de l’équipe Recherche et Action sur les Polarisations Sociales (RAPS) de l’Institut universitaire SHERPA. Œuvrant dans le milieu de l’éducation depuis 19 ans, M. El-Hage est chargé de cours dans le programme de maîtrise en médiation interculturelle de l’Université de Sherbrooke. Il a collaboré à plusieurs recherches portant sur la radicalisation et a récemment publié les résultats d’une étude portant sur les multiples barrières que vivent les personnes LGBTQ racisées à Montréal ainsi qu’un ouvrage sur l’intervention interculturelle en milieu collégial. M. El-Hage est membre associé de la Chaire UNESCO-PREV.
ELLIS, Heidi — Ph. D.
Dr. Heidi Ellis, est professeure associée en psychologie et en psychiatrie à la faculté de médecine de Harvard et à l’hôpital pour enfants de Boston, et psychologue clinicienne agréée. Elle est également directrice du centre de traumatisme et de résilience des réfugiés à l’hôpital pour enfants de Boston, partenaire du réseau national sur le stress traumatique chez les enfants. Elle est l’enquêtrice principale d’un projet de recherche longitudinal et multisite qui examine les parcours vers la violence et d’éloignement de la violence, elle co-dirige un groupe d’expert·e·s multidisciplinaire sur le thème du rapatriement et de la réintégration des enfants des territoires anciennement contrôlés par l’ISIS, et elle est co-développeuse du modèle de traitement des traumatismes Trauma Systems Therapy. Mme Ellis dirige également le cadre de prévention de la région du Massachusetts, une approche multidisciplinaire visant à prévenir la violence et le terrorisme ciblés chez les adolescent·e·s.
EMERSON-KEELER, Rebecca
Rebecca Emerson-Keeler est une consultante expérimentée, avec près de vingt ans de travail sur les facteurs sexospécifiques de l’extrémisme dans les conflits et les États fragiles en tant que gestionnaire, évaluatrice et conseillère technique. Après avoir commencé sa carrière en travaillant sur la protection humanitaire, la violence sexiste et la traite des êtres humains, elle s’est spécialisée dans la prévention de l’extrémisme violent, l’audit des conflits et des interventions sexospécifiques, la fourniture de conseils stratégiques et le renforcement des capacités des secteurs privé et public au Royaume-Uni, au Canada, dans l’UE, en Afrique et au Moyen-Orient. Mme Emerson-Keeler a soutenu de grands programmes intégrant le lien entre l’extrémisme violent et la communication stratégique, les droits de l’homme, la consolidation de la paix et la sécurité et a évalué de grands programmes de communication et de médias sociaux axés sur la prévention de l’extrémisme violent. Mme Emerson-Keeler est conseillère principale en matière de genre et de conflits pour le gouvernement britannique et dirige sa propre petite société de conseil.