Équipe

Nykkie Lugosi-Schimpf est professeure adjointe à la Faculté des études autochtones de l’Université de l’Alberta. Nykkie est une chercheuse métisse et européenne et son travail traverse les disciplines des études autochtones, des sciences politiques et de la sociologie. Ses recherches portent sur les questions de racisme et de nationalisme dans des contextes postcoloniaux (Canada et États-Unis) et postcommunistes (Europe centrale et orientale).

Pablo Madriaza est professeur de travail social à l’Université du Québec en Outaouais au Canada. Il est titulaire d’un diplôme en psychologie et d’une maîtrise en anthropologie, tous deux obtenus au Chili, ainsi que d’une maîtrise et d’un doctorat en sociologie, obtenus en France. Il a participé à de nombreux projets de recherche et publications sur la violence et les conflits sociaux, notamment la violence scolaire, la délinquance et les mouvements sociaux. La dernière période de sa carrière a été consacrée à l’étude de la prévention de l’extrémisme violent et des actes motivés par la haine, notamment sous l’angle des pratiques d’intervention et de l’évaluation des programmes. Il s’intéresse particulièrement à l’analyse de cette violence sociopolitique selon une approche critique, décoloniale et postcoloniale.

Pudens Malibabo Lavu est chercheur postdoctoral au département de communication de l’Université de Sherbrooke. Ancien journaliste au Congo-Kinshasa, il est titulaire d’un doctorat en information et communication de l’Université Catholique de Louvain (Belgique). Son projet de recherche en cours consiste à évaluer le potentiel d’une plateforme en ligne, Les as de l’info, basée au Québec, à lutter contre la désinformation des jeunes (de 8 à 12 ans) et à contribuer à en faire des citoyens éclairés et avertis. Il s’intéresse généralement aux mécanismes de construction du sens de discours ou de récits des médias (traditionnels et numériques), des organisations ou des acteurs, relatifs à un réel observable, tels le changement climatique, la déforestation, l’inondation, la pollution, la crise sanitaire et bien d’autres. Ses centres d’intérêt touchent aussi aux questions concernant la cyberculture, l’éthique de l’information et les enjeux de la qualité des données.

Clément Mangin participe aux travaux de recherche sur le déni climatique, après avoir été en charge du site web de la chaire et ses réseaux sociaux. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en télécommunications de l’Institut National Polytechnique de Grenoble (France), il a occupé de nombreux postes de développeur logiciel dans l’industrie, avant d’entreprendre un retour aux études en science politique et philosophie à l’Université de Montréal, puis de compléter une maitrise en sciences de l’environnement à l’UQÀM. Il reçut une bourse du CRSH pour sa recherche portant sur les fondements cognitifs, idéologiques, et épistémologiques des discours négationnistes et contrariens opposés aux sciences qui dérangent (changement climatique et COVID-19).

Elise Mazaloubaud est étudiante en études politiques appliquées dans le cheminement relations internationales à l’Université de Sherbrooke. Ses champs d’intérêts sont la sécurité, le masculinisme et l’extrêmise religieux et politique. Elle prévoit poursuivre ses études au deuxième cycle en effectuant une maîtrise en sécurité et gestion de crise.

Ian Seth McPhail est un étudiant de l’Université Concordia à la maitrise en éducation des adultes. Il a précédemment terminé un B.Sc. en criminologie à l’Université de Montréal, où il a travaillé sur un éventail de projets abordant différentes questions morales – y compris la cybersécurité et la recherche sur les politiques en matière de drogues, ainsi que la participation des membres de 2SLGBTQIA+ à des projets de recherche-action communautaires. Cette expérience, combinée à son travail d’éducateur technique indépendant, a nourri son intérêt pour le rôle de l’éthique normative dans la prise de décision éducative. Il est le responsable de la communication du Projet Someone.

Alexandre Ménard est étudiant au baccalauréat en politique appliquée – cheminement politique publique – au sein de l’Université de Sherbrooke et agit à titre de stagiaire pour la Chaire UNESCO-PREV. Très tôt dans son baccalauréat en politique appliquée, il développe un intérêt pour l’ensemble des questions concernant la violence en politique ainsi que celles concernant la radicalisation, notamment celles en milieu universitaire. Au sein de la Chaire UNESCO-PREV, il souhaite acquérir et développer de nouvelles compétences en recherche afin de poursuivre ses études supérieures au 2e cycle et pouvoir mettre à profit tout ce qu’il aura acquis dans des recherches touchant principalement ses domaines d’intérêts.

Veronica Mockler est une artiste socialement engagée et une étudiante-chercheure à l’Université Concordia. Son travail en art contemporain, en pédagogie sociale, en histoire orale et en documentaire médiatique redéfinit comment ses collaborateurs.trices sont entendu.e.s dans un contexte à l’encontre d’oppression systémique comment ses collaborateurs.trices sont entendu.e.s. Sa recherche-création «l’Acts of Listening Lab» explore l’écoute et la parole d’un parlé non-scriptée entre parmi les activistes comme pratique de résilience. Ses œuvres ont été développées et présentées en Irlande du Nord, en Écosse, en Allemagne, en Uruguay, aux États-Unis et au Canada.

Marco Munier est doctorant au département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke et à l’UQAM. Il est spécialiste des questions de renseignement et de politique de défense et de sécurité nationale. Marco Munier a publié plusieurs articles scientifiques et chapitres de livre portant sur les appareils de renseignement canadien et français, la conceptualisation des actions clandestines, la participation du Canada à la lutte contre l’État islamique ou encore l’évolution des postures de défense du Canada et de l’Italie. Il a également co-dirigé Intelligence Cooperation under Multipolarity: Non-American Perspectives (University of Toronto Press, 2024).

Après un baccalauréat et une maîtrise en anthropologie (ULaval, 2011 et 2013), Frédérick Nadeau a complété un doctorat en études urbaines à l’INRS (2020). Il a ensuite poursuivi ses travaux dans le cadre de stages postdoctoraux, d’abord au Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation (2020-2022), puis au sein de la Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression (2023-2024). Il agit maintenant à titre de professionnel de recherche auprès de l’équipe de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation violente. Dr Nadeau se spécialise sur la question des idéologies politiques et des mouvements sociaux, en particulier ceux qualifiés de « radicaux ». Il s’intéresse plus spécifiquement aux formes émergentes d’idéologies politiques et de militantisme dans un contexte où les institutions de la démocratie libérale sont contestées. Il a, entre autres choses, réalisé une enquête ethnographique de quatre ans durant laquelle il s’est infiltré au sein de l’extrême droite québécoise afin de partager le quotidien des militants et de comprendre leurs parcours d’engagement. Ses travaux lui ont valu le prix Relève Étoile Paul-Gérin-Lajoie des Fonds de recherche du Québec (juin 2020). Il a publié dans diverses revues francophones et anglophones (Bulletin d’histoire politique, Anthropologica, Canadian Ethnic Studies, Recherches sociographiques) et son expertise est fréquemment sollicitée par les médias locaux, nationaux et internationaux (Radio-Canada/CBC, Le Devoir, La Presse, RTS-Radio Télévision Suisse, Le Monde, El País, TVA, Montreal Gazette).