Équipe

Marco Munier est doctorant au département de science politique de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke et à l’UQAM. Il est spécialiste des questions de renseignement et de politique de défense et de sécurité nationale. Marco Munier a publié plusieurs articles scientifiques et chapitres de livre portant sur les appareils de renseignement canadien et français, la conceptualisation des actions clandestines, la participation du Canada à la lutte contre l’État islamique ou encore l’évolution des postures de défense du Canada et de l’Italie. Il a également co-dirigé Intelligence Cooperation under Multipolarity: Non-American Perspectives (University of Toronto Press, 2024).

Après un baccalauréat et une maîtrise en anthropologie (ULaval, 2011 et 2013), Frédérick Nadeau a complété un doctorat en études urbaines à l’INRS (2020). Il a ensuite poursuivi ses travaux dans le cadre de stages postdoctoraux, d’abord au Centre d’expertise et de formation sur les intégrismes religieux, les idéologies politiques et la radicalisation (2020-2022), puis au sein de la Chaire de recherche France-Québec sur les enjeux contemporains de la liberté d’expression (2023-2024). Il agit maintenant à titre de professionnel de recherche auprès de l’équipe de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation violente. Dr Nadeau se spécialise sur la question des idéologies politiques et des mouvements sociaux, en particulier ceux qualifiés de « radicaux ». Il s’intéresse plus spécifiquement aux formes émergentes d’idéologies politiques et de militantisme dans un contexte où les institutions de la démocratie libérale sont contestées. Il a, entre autres choses, réalisé une enquête ethnographique de quatre ans durant laquelle il s’est infiltré au sein de l’extrême droite québécoise afin de partager le quotidien des militants et de comprendre leurs parcours d’engagement. Ses travaux lui ont valu le prix Relève Étoile Paul-Gérin-Lajoie des Fonds de recherche du Québec (juin 2020). Il a publié dans diverses revues francophones et anglophones (Bulletin d’histoire politique, Anthropologica, Canadian Ethnic Studies, Recherches sociographiques) et son expertise est fréquemment sollicitée par les médias locaux, nationaux et internationaux (Radio-Canada/CBC, Le Devoir, La Presse, RTS-Radio Télévision Suisse, Le Monde, El País, TVA, Montreal Gazette).

Sabrina Paillé travaille sur le projet PREV-IMPACT Canada comme professionnelle de recherche. Elle détient un baccalauréat et une maîtrise en sociologie de l’Université du Québec à Montréal et a étudié au doctorat en sociologie à l’Université York. Dans ses travaux, elle s’est notamment intéressée à la sociologie du nationalisme, aux réactions anti-immigration et anti-genre et aux mouvements de droite radicale et populiste en Allemagne et en Europe. Sabrina possède plusieurs années d’expérience comme auxiliaire d’enseignement et assistante de recherche. Elle travaille également au sein de l’équipe de formation du RPC-PREV depuis 2021.

Étudiant à la triple maîtrise en Communication politique internationale et risques démocratiques à l’Université de Sherbrooke, l’Université Catholique de Louvain et Sciences Po Aix-en-Provence, Rémi Palisser est diplômé d’un baccalauréat information-communication à l’Université Paul Valéry Montpellier III et d’une maîtrise Recherche, études et conseil en information-communication et médias à l’École de Journalisme et de Communication d’Aix-Marseille. Durant son parcours universitaire, il a eu l’opportunité de participer à un travail de recherche en partenariat avec la Chaire, portant sur le traitement médiatique des attentats du 13 novembre 2015 en France. Originaire de ce pays, il est très intéressé par le monde des médias et les pratiques informationnelles des citoyens. Son mémoire étudie ainsi les murs payants sur les sites de presse en ligne et les conséquences qu’ils engendrent chez les éditeurs et dans le comportement des internautes.

Fakhreddine Riahi est étudiant au baccalauréat en politique appliquée – cheminement politique publique– à l’Université de Sherbrooke. Il compte poursuivre ses études supérieures au 2e cycle. À travers son parcours, il a cultivé un intérêt pour les questions relatives à la gouvernance des données, de l’intelligence artificielle et des technologies disruptives. Il s’intéresse également aux effets des réseaux sociaux et des moteurs de recherche sur les attitudes politiques. Il souhaite développer ses connaissances et son expertise en recherche au sein de la Chaire UNESCO-PREV.

Léonie Roy est étudiante en études politiques appliquées avec un cheminement en relations internationales à l’Université de Sherbrooke. Lors de son baccalauréat, elle développe un intérêt particulier pour les enjeux de polarisation découlant de la désinformation. Elle compte poursuivre ses études au deuxième cycle en effectuant une maîtrise en communication politique.

Musicienne de formation (chant classique et piano classique), Méi-Ra détient un doctorat en musicologie de l’Université Laval. Sa thèse de doctorat intitulée « Le métal noir québécois : l’analyse du récit identitaire d’une communauté black metal marginale » porte sur une communauté de groupes de black metal issue du Québec. Elle y dresse des liens entre la musique, les textes et les discours qui en émanent. Précédemment, son mémoire de maîtrise a porté sur l’analyse du récit dans le métal extrême, où elle a étudié la manière dont la musique et les paroles forment un récit unique, souvent à portée transgressive. Elle a également publié plusieurs articles scientifiques dans différents périodiques (Metal Music Studies, Journal on the Art of Record Production et Intersections : revue canadienne de musique) et a présenté ses travaux lors de plusieurs colloques internationaux (Art of Record Production, International Association for the Study of Popular Music, International Society for Metal Music Studies). Dans le cadre de son post-doctorat financé par le Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH), Mme St-Laurent travaille avec Vivek Venkatesh. Son projet de post-doctorat porte sur l’accroissement de la préoccupation quant à l’utilisation d’un discours inclusif (dit « politiquement correct ») dans le contexte nord-américain de la musique populaire et de ses liens avec la circulation de discours haineux dans les espaces publics.

Tarik Tairi est médiateur interculturel spécialisé en règlement des conflits, intervenant à l’accueil et à l’intégration des immigrants au SANC Sherbrooke (Service d’aide aux Néo-Canadiens), et doctorant en Études du religieux contemporain à l’Université de Sherbrooke. Sa thèse de doctorat porte sur la place du discours religieux islamique dans les programmes de déradicalisation et de prévention de l’extrémisme violent. La recherche permettra de faire des recommandations quant à la manière d’intégrer le discours religieux islamique, en tant que discours alternatif apaisant et tolérant, dans un programme et une stratégie de prévention/déradicalisation.

Simon Thibault est professeur agrégé au Département de science politique de l’Université de Montréal. Il est chercheur au Groupe de recherche en communication politique (GRCP) et au Centre d’études et de recherches internationales (CÉRIUM). Il est aussi membre de l’International Panel on the Information Environment (IPIE), une organisation regroupant des centaines de chercheur.es dont la mission est de fournir un éclairage scientifique pour agir sur les menaces pesant sur l’environnement informationnel mondial. Ses recherches portent sur les enjeux touchant la pratique du journalisme et les médias au Québec et au Canada. Il s’intéresse aussi au phénomène de politisation des médias, de même qu’à la désinformation et à la manipulation en ligne.

Leslie Touré Kapo explore la construction sociale de la race et son impact sur les trajectoires de vie des habitant.e.s des quartiers populaires et d’immigration. Son expertise en recherche et en enseignement s’appuie sur une riche expérience en intervention sociale et en éducation populaire au sein des espaces urbains marginalisés, en France et au Québec. Dans le cadre de son doctorat à l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS), il a réalisé une enquête ethnographique en explorant le processus de racialisation dans les expériences quotidiennes et ordinaires des jeunes Montréalais.e.s. Cette ethnographie a été récompensée par le prix de la meilleure thèse 2020-2021 du Centre Urbanisation Culture Société de l’INRS.