Les jeunes sont plus portés à croire aux complots, ainsi que les Canadiens habitant à l’extérieur du Québec.
Près d’un Canadien sur dix croit aux théories du complot entourant la pandémie de COVID-19, selon les résultats préliminaires d’une recherche menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Sherbrooke. De plus, l’adhésion aux conspirations semble liée à des facteurs de stress psychosociaux.
Quelque 300 Québécois et autant de Canadiens vivant dans d’autres provinces ont répondu à un sondage que leur a envoyé une équipe multidisciplinaire de l’Université de Sherbrooke. Bien que les résultats soient toujours préliminaires, l’équipe a tout de même détecté des tendances « intéressantes ».
L’adhésion aux fausses nouvelles pourrait aussi avoir un effet sur la santé publique, souligne Marie-Ève Carignan, professeure au Département de communication de l’Université de Sherbrooke.
« Ces fausses nouvelles-là, c’est certain que ça va avoir un effet sur les mesures qu’on va prendre pour prévenir la maladie. Si on pense qu’on est protégé en se gargarisant à l’eau chaude ou en allant au soleil 15 minutes, on risque de se mettre à risque ou de mettre son entourage à risque parce qu’on se croit protégé », estime-t-elle.
Crédit photo: Radio-Canada