Le religieux dans les discours alternatifs en intervention et en prévention de l’extrémisme violent

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Dans des temps d’incertitude et de polarisation sociale, comme celui vécu présentement avec la crise sanitaire de la COVID-19, le risque de radicalisation violente peut être important. Les groupes extrémistes, dont les djihadistes, peuvent profiter de ces circonstances pour adopter des stratégies de recrutement qui leur permettent d’isoler et d’endoctriner des personnes de manière à ce qu’elles s’engagent dans un processus de radicalisation qui aboutit parfois à des actions violentes. D’un autre côté, le processus de déradicalisation conduit des personnes qui s’étaient engagées dans une pensée ou un comportement radical à se réinsérer socialement.

Afin de mieux comprendre ces processus, il est important de s’intéresser davantage à la place du discours religieux islamique dans les programmes de déradicalisation et de prévention de l’extrémisme violent. Le discours religieux peut-il contribuer au processus de déradicalisation des personnes ayant adopté une pensée ou un comportement radical ? Cette question sera discutée afin de constater dans quelle mesure un discours religieux alternatif, apaisant et tolérant peut constituer un élément de la stratégie de prévention de la radicalisation et s’avérer un atout important dans les processus de déradicalisation.

Cette table-ronde, organisée par la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et le Centre de recherche Société, Droit et Religions de l’Université de Sherbrooke, donnera la parole à des spécialistes et des intervenants qui œuvrent dans les milieux de la déradicalisation. Le co-titulaire David Morin, le candidat au doctorat Tarik Tairi et d’autres intervenants participeront à cette activité. 

Crédit photo : Centre de recherche Société, Droit et Religions de l’Université de Sherbrooke (SoDRUS)