Rapports annuels

Les tensions sociales et les diverses crises que nous traversons depuis quelques années sont appelées à se multiplier en raison des risques et des conjonctures que nous observons : crises sociales et politiques, changements climatiques, conflits armés, production croissante des biens et services et numérisation de la société n’en sont que quelques exemples. Nos recherches ont démontré que ces moments de vulnérabilité sont propices aux polarisations et à la désinformation.

En 2023, la Chaire a poursuivi le travail sur des sujets sensibles tels que les discours haineux et misogynes, la désinformation, le complotisme et l’extrémisme violent au Québec, au Canada, mais également dans d’autres régions, comme au Sahel. Elle s’est intéressée à la réaction de populations spécifiques face aux théories du complot, en plus de développer de nouveaux projets pour s’intéresser aux sensibilités observées par son équipe, mentionnons notamment la désinformation climatique et la désinformation envers les minorités de genres et sexuelles.

La Chaire s’est intéressée au rôle des personnes expertes en société ainsi qu’aux tensions qui peuvent émaner de travaux abordant des sujets sensibles, ce qui a amené les membres de notre équipe à faire des recherches sur les impacts, effets et conséquences de la communication de la Chaire sur les recherches menées au sujet de l’extrémisme sur les dynamiques de dialogue démocratique ainsi qu’à étudier les risques professionnels et personnels vécus par les jeunes chercheurs et chercheuses qui travaillent sur ces contextes de polarisation. Enfin, pour mieux outiller les sociétés face à cette croissance des tensions, nous poursuivons l’évaluation de programmes de prévention avec le projet PREV-Impact et avec nos recherches sur la portée des formations en éducation aux médias, à l’information et à la pensée critique. Le Pôle médias de la Chaire poursuit ses activités sur la question de la couverture médiatique de la radicalisation et du terrorisme.

En 2023, les membres de la Chaire ont continué à prendre part à de nombreuses activités de formation, de sensibilisation et de transfert de connaissances avec nos partenaires au Québec, au Canada et à l’international. Les membres de la Chaire ont ainsi été impliqués à différents niveaux avec le gouvernement du Québec et avec le gouvernement du Canada, notamment lors de la quatrième conférence internationale du Centre canadien d’engagement communautaire et de prévention de la violence, tenue à Ottawa, en mai 2023. La Chaire a aussi poursuivi son action au sein des communautés à travers, notamment, le projet Someone. Elle a aussi assuré une présence soutenue dans les médias pour favoriser le transfert de connaissances auprès de la population. Enfin, la Chaire a poursuivi sa collaboration au sein de la communauté de l’UNESCO et de la Francophonie.

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L’année 2022 a marqué le début du second mandat de la Chaire UNESCO-PREV. Cette année a donc permis de faire des bilans, de s’inscrire dans la continuité pour certains projets et d’insuffler aussi de la nouveauté dans d’autres. Bien qu’elle ait progressivement diminué en intensité, la crise de la pandémie a continué de faire sentir ses effets à bien des endroits sur la planète. Ce faisant, elle a confirmé toute l’importance de notre mission : comment comprendre pour mieux prévenir la radicalisation, les polarisations sociales et l’extrémisme violent ? Dans ce contexte, la Chaire UNESCO-PREV a connu une autre année particulièrement active au Québec, au Canada et à l’international.

La Chaire a maintenu sa cartographie des pôles d’expertise et sa banque d’expertes et d’experts en matière de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents. Elle a également continué de développer son activité en ligne à travers ses comptes de réseaux sociaux. Ces outils sont de plus en plus consultés ici et à l’international. Cette mise en réseau s’est également traduite par la multiplication de collaborations et d’activités conjointes, dont plusieurs marquées par un retour en présentiel, avec ses partenaires gouvernementaux, du milieu académique et des milieux de pratique au Québec et au Canada. À l’international, la Chaire a collaboré à différents projets avec plusieurs partenaires, à commencer par l’UNESCO, l’OIF et dans plusieurs pays.

La Chaire a approfondi ses programmes de recherche-action. Elle a poursuivi ses activités sur l’évaluation des programmes de prévention. Elle a également développé ses recherches sur la désinformation, le complotisme et l’extrémisme violent au Québec, au Canada, mais également au Sahel. Outre plusieurs rapports de recherche, Marie-Eve Carignan et David Morin ont notamment publié un ouvrage, Mon frère est complotiste. Comment rétablir le lien et le dialogue social (Les Éditions de l’Homme) qui a obtenu une large couverture médiatique ici et en France. Par ailleurs, la Chaire a continué de travailler sur la question de la couverture médiatique de la radicalisation et du terrorisme. Elle a également collaboré à plusieurs recherches menées par des partenaires. Enfin, la Chaire a poursuivi ses activités et publications scientifiques.

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Pour la Chaire UNESCO-PREV, comme pour bien du monde aux quatre coins de la planète, l’année 2021 a suivi la précédente sur la voie de l’adaptation et de la résilience face à la pandémie de Covid-19. Cette période de crise n’a pas donné lieu à une diminution de la radicalisation, des discours de haine, de la désinformation et de l’extrémisme violent. Loin de là. Dans ce contexte, la Chaire UNESCO-PREV a poursuivi sans relâche ses activités au Québec, au Canada et à l’international.

La Chaire a élargi sa cartographie des pôles d’expertise et sa banque d’experts en matière de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents. Elle a aussi intensifié son action en ligne à travers ses réseaux sociaux afin de faire connaitre ses activités et celles de ses partenaires. En dépit des limitations de déplacement liées à la pandémie, la Chaire a poursuivi ses collaborations et ses activités conjointes (à distance) avec ses partenaires gouvernementaux, académiques et des milieux de pratique au Québec et au Canada. À l’international, la Chaire a collaboré à différents projets avec ses partenaires, dont l’UNESCO, l’OIF, l’OTAN et dans plusieurs pays en Europe, en Afrique et en Amérique Latine.

La Chaire a aussi poursuivi ses programmes de recherche-action. Son programme PREV-IMPACT Canada sur l’évaluation des programmes en prévention de l’extrémisme violent a, entre autres, donné lieu à la publication de deux rapports d’étude sur la question, disponibles en ligne. La Chaire a aussi avancé ses recherches sur la désinformation, la pensée complotiste et l’extrémisme violent au Québec, au Canada et dans une perspective internationale comparée. Avec ses partenaires africains et belges, la Chaire a mené à terme une recherche importante sur les dispositifs de prévention dans l’espace francophone, mandatée par l’Organisation internationale de la Francophonie et le réseau FrancoPREV, qui sera déposée officiellement en 2022.

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Pour la Chaire UNESCO-PREV, comme pour tout le monde aux quatre coins de la planète, les mots d’ordre de cette année 2020 ont été l’adaptation et la résilience dans le contexte de la pandémie mondiale de la Covid-19. Dans le même temps, cette crise a confirmé toute l’importance de notre mission : comment prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent ?

Si les actions de solidarité se sont multipliées, on a aussi assisté à une prolifération de la désinformation, des messages de haine et d’intolérance et des idéologies extrémistes violentes en tout genre. La crise a alimenté et renforcé une tendance mondiale déjà bien établie. Dans ce contexte, la Chaire une fois de plus connu une année particulièrement active au Québec, au Canada et à l’international.

La programmation 2020, présentée dans ce rapport, fait état des principaux projets menés au cours de cette année. Bien que la Chaire aille dû reporter plusieurs évènements, dont trois conférences nationales et internationales d’envergure, elle a pu repenser le format de certaines activités. Par exemple, elle a offert son premier cours en ligne ouvert et massif et développé une trousse sur le profilage racial.

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La Chaire UNESCO-PREV a connu une année 2019 particulièrement active au Québec, au Canada et à l’international. Pour cette deuxième année, notre défi consistait à asseoir la mise sur pied de la Chaire et la structuration de son réseau national et international tout en poursuivant les travaux de recherche entrepris et les activités menées par nos différentes équipes au sein de nos institutions.

La programmation 2019, présentée dans ce rapport, comprend des actions structurantes, telles que la stabilisation de l’équipe de la Chaire, la mise en ligne de son site Internet, la création de comptes de réseaux sociaux, d’une cartographie des pôles d’expertise en matière de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents et d’une banque de membres associé·e·s qui seront désormais mis à jour régulièrement. Elle comprend aussi plusieurs projets de recherche et de recherche-action importants qui ont démarré, se sont poursuivis ou se sont achevés, comme le démontrent les nombreuses publications scientifiques.

La Chaire a également co-organisé plusieurs évènements, dont deux (2) conférences internationales d’envergure, à Ottawa et à Rabat au Maroc, faisant rayonner l’expertise du Québec et du Canada. Finalement, nous avons continué de prendre part à de nombreuses activités de formation, de sensibilisation et de transfert des connaissances.

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Lancée officiellement le 23 février 2018, la Chaire UNESCO-PREV a connu une année particulièrement active au Québec, au Canada et à l’international. Pour cette première année d’existence, notre défi consistait à mener de front la mise sur pied de la Chaire, la structuration de son réseau national et international, le lancement de nouveaux travaux, la poursuite des activités menées par nos différentes équipes au sein de nos institutions et la recherche de sources de financement.

La programmation 2018, présentée dans ce rapport qui s’étend un peu en 2019 jusqu’au moment de sa production, comprend des actions structurantes, telles que le recrutement d’une personne à la coordination générale et de membres de l’équipe, la création d’un site Internet et de réseaux sociaux, la mise en place progressive du fonctionnement des structures internes, les premières étapes d’une cartographie mondiale des expertises et d’une banque internationale d’expert·e·s, qui seront enrichies au fil des prochaines années. Elle comprend aussi plusieurs projets de recherche d’envergure, des publications scientifiques ainsi que de nombreuses activités de formation, de sensibilisation et de transfert des connaissances.

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